jeudi 15 novembre 2012

Féroces. Robert Goolrick (éditions Anne Carrière, 249p)



Dans le sud des Etats Unis, en Virginie, l’auteur raconte les relations qu’il a entretenues avec ses parents désormais décédés. Il avoue rapidement la haine qu’il ressent à leur égard mais il faudra attendre le dernier tiers du livre pour découvrir ce qui l’a motivée. Au fil des chapitres il revient sur des pans de son enfance dans les années cinquante mais aussi sur des épisodes de son adolescence  et de  sa vie adulte. Il décrit la vie de la famille, les apparences trompeuses d’une vie sociale très riche ou l’on reçoit beaucoup et ses secrets enfouis, finalement mis au jour dans ce roman.  
Mon avis sur ce livre est mitigé. Sans doute est-ce lié au thème principal que je subodorais avant de commencer le roman et qui a fini par se confirmer. J’ai aimé certaines parties et certaines descriptions ont même réussi à me faire sourire mais j’ai surtout trouvé qu’il y avait trop de longueurs. Certaines scènes ont été difficiles à lire et j’ai été parfois prête à  abandonner. J’aurais beaucoup plus apprécié si le récit avait été plus condensé je pense. Je ne regrette cependant pas la découverte de cet auteur et n’écarte pas la possibilité de découvrir d’autres de ses écrits à condition peut-être qu’ils traitent de sujets plus légers.
 

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